AGENDA CULTUREL
NOVEMBRE 2014



  Mercredi 12 Novembre

                                Les Etats Généraux de la Culture au Maroc / الملتقى العام حول الثقافة بالمغرب





Organisateur: Association RACINES
Lieu: Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc Rabat
Heure: de 08h30 - 18h00
Entrée libre







Jeudi 13 Novembre



Lieu: Faculté des sciences Aïn Chock Casablanca
Heure: à partir de 16h00
Entrée libre

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Organisateur: Visa For Music
Lieu: Maroc
Heure: à 18h00
Entrée libre










Vendredi 14 Novembre



Lieu: Théâtre de la Faculté des sciences Aïn Chock Casablanca
Heure: à 12h00
Entrée libre

Samedi 15 Novembre



Lieu: Parc de la ligue arabe
Heure: à partir de 15h00
Entrée libre


Lundi 17 - Samedi 22 Novembre

أسبوع التحرك العالمي
من أجل تعليم مجاني و جيد


Lieu: Théâtre de la Faculté des sciences Aïn Chock Casablanca
Entrée libre



Samedi 22 Novembre

''Nuit des Philosophes"


Lieu: Institut Français de Casablanca
Heure: à partir de 19h00
Entrée libre






Vous est-il arrivé déjà d’acheter un produit juste pour l’acheter, plutôt que parce que vous en aviez réellement besoin ? Ceci s’est produit probablement l’une ou l’autre fois parce que vous étiez dans une situation où tout le monde autour de vous achetait, ou parce que quand vous avez vu le produit, vous vous êtes sentis plus ou moins contraint de l’acheter. Il est indéniable que le marketing joue un rôle important dans ce phénomène. Cela s’appelle le consumérisme. En d’autres termes, des consommateurs sont souvent tentés de consommer pour faire comme tout le monde, ou pour en recueillir du plaisir, mais pas parce que le produit ou le service est essentiel pour leur bien-être.

La consommation, autre que celle servant à satisfaire des besoins, crée des illusions, des frustrations et une dépendance. La publicité n’est pas étrangère à ce phénomène dans l’ensemble du processus de consommation irresponsable auquel nous sommes confrontés. Elle est son porte-parole le plus talentueux et constitue un guide efficace pour aveugles, nous incitant à consommer.
Mais la publicité ne vous dit pas uniquement ce que vous devriez acheter mais vous incite ou éveille en vous le désir d’acheter par le biais de ses techniques raffinées. La durée de vie des effets hypnotiques du produit parvenant à nous subjuguer est courte et un nouveau besoin ou une nouvelle dépendance apparaît presque immédiatement.


Les publicitaires n’hésitent pas à toucher les aspirations légitimes des Hommes (bonheur, santé, bien-être, confiance...) faussant l’apport réel du produit vanté sur l’état du consommateur (par exemple, manger des yaourts rend zen) et nous renvoient à nos propres imperfections. De toutes les activités pouvant améliorer notre image, l’achat est la moins coûteuse en énergie et la plus sécurisante, elle est donc choisie préférentiellement aux autres, surtout dans une société qui ne valorise plus l’effort ni le mérite.

La PuuB est un nouveau terme engagé de la langue française , créé par le Club Conscience Estudiantine , il a été choisi pour distinguer et en même temps paraître proche du terme familier Pub , c'est une sorte de critique de la publicité des temps modernes , l'objectif du nouveau concept est de créer des affiches publicitaires en critiquant des produits publicitaires qui ont pris place dans notre inconscience , ceci est une initiative parmi tant d'autres pour faire les pas vers le changement du mode consommateur de la plupart des citoyens en mode penseur pour le bien de la communauté .



Je me prénomme Octave et m'habille chez APC. Je suis publicitaire : eh oui, je pollue l'univers. Je suis le type qui vous vend de la merde. Qui vous fait rêver de ces choses que vous n'aurez jamais. Ciel toujours bleu, nanas jamais moches, un bonheur parfait, retouché sur PhotoShop. Images léchées, musiques dans le vent. Quand, à force d'économies, vous réussirez à vous payer la bagnole de vos rêves, celle que j'ai shootée dans ma dernière campagne, je l'aurai déjà démodée. J'ai trois vogues d'avance, et m'arrange toujours pour que vous soyez frustré. Le Glamour,c'est le pays où l'on n'arrive jamais. Je vous drogue à la nouveauté, et l'avantage avec la nouveauté, c'est qu'elle ne reste jamais neuve. Il y a toujours une nouvelle nouveauté pour faire vieillir la précédente. Vous faire baver, tel est mon sacerdoce. Dans ma profession, personne ne souhaite votre bonheur, parce que les gens heureux ne consomment pas. Votre souffrance dope le commerce. Dans notre jargon, on l'a baptisée « la déception post-achat ». Il vous faut d'urgence un produit, mais dès que vous le possédez, il vous en faut un autre. L'hédonisme n'est pas un humanisme : c'est du cash-flow. Sa devise ? « Je dépense donc je suis. » Mais pour créer des besoins, il faut attiser la jalousie, la douleur, l'inassouvissement : telles sont mes munitions. Et ma cible, c'est vous. Je passe ma vie à vous mentir et on me récompense grassement. Je gagne 13 000 euros (sans compter les notes de frais, la bagnole de fonction, les stockoptions et le golden parachute). L'euro a été inventé pour rendre les salaires des riches six fois moins indécents. Connaissez-vous beaucoup de mecs qui gagnent 13 K-euros à mon âge ? Je vous manipule et on me file la nouvelle Mercedes SLK (avec son toit qui rentre automatiquement dans le coffre) ou la BMW Z3 ou la Porsche Boxter ou la Mazda MX5. (Personnellement, j'ai un faible pour le roadster BMW Z3 qui allie esthétisme aérodynamique de la carrosserie et puissance grâce à son 6 cylindres en ligne qui développe 321 chevaux, lui permettant de passer de 0 à 100 kilomètres/ heure en 5,4 secondes. En outre, cette voiture ressemble à un suppositoire géant, ce qui s'avère pratique pour enculer la Terre.) J'interromps vos films à la télé pour imposer mes logos et on me paye des vacances à Saint Barth' ou à Lamu ou à Phuket ou à Lascabanes (Quercy). Je rabâche mes slogans dans vos magazines favoris et on m'offre un mas provençal ou un château périgourdin ou une villa corse ou une ferme ardéchoise ou un palais marocain ou un catamaran antillais ou un yacht tropézien. Je Suis Partout. Vous ne m'échapperez pas. Où que vous posiez les yeux, trône ma publicité. Je vous interdis de vous ennuyer. Je vous empêche de penser. Le terrorisme de la nouveauté me sert à vendre du vide. Demandez à n'importe quel surfeur : pour tenir à la surface, il est indispensable d'avoir un creux en dessous. Surfer, c'est glisser sur un trou béant (les adeptes d'Internet le savent aussi bien que les champions de Lacanau). Je décrète ce qui est Vrai, ce qui est Beau, ce qui est Bien. Je caste les mannequins qui vous feront bander dans six mois. A force de les placarder, vous les baptisez top-models; mes jeunes filles traumatiseront toute femme qui a plus de 14 ans. Vous idolâtrez mes choix. Cet hiver, il faudra avoir les seins plus hauts que les épaules et la foufoune dépeuplée. Plus je joue avec votre subconscient, plus vous m'obéissez. Si je vante un yaourt sur les murs de votre ville, je vous garantis que vous allez l'acheter. Vous croyez que vous avez votre libre arbitre, mais un jour ou l'autre, vous allez reconnaître mon produit dans le rayonnage d'un supermarché, et vous l'achèterez, comme ça, juste pour goûter, croyez moi,
je connais mon boulot. Mmm, c'est si bon de pénétrer votre cerveau. Je jouis dans votre hémisphère droit. Votre désir ne vous appartient plus : je vous impose le mien. Je vous défends de désirer au hasard. Votre désir est le résultat d'un investissement qui se chiffre en milliards d'euros. C'est moi qui décide aujourd'hui ce que vous allez vouloir demain.


                                                                                      99Francs, Frederic Beigbeder , p17 p18
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Joana Pimenta, le 

Le tigre est un animal majestueux, emblématique de l’Asie. Malheureusement, ce sublime félin est une espèce gravement menacée… Traqué par les braconniers pour sa fourrure, il existe aussi une dérive moins connue qui entraîne le déclin de l’espèce : le « vin de tigre ». Cette liqueur reste, aujourd’hui encore, commercialisée en Chine malgré son interdiction et contribue à la disparition de l’espèce.
En 1900, on estimait que 100 000 tigres vivaient en Asie. À l’heure actuelle, ils ne seraient plus que 3 500 spécimens aptes à la reproduction selon l’Union pour la conservation internationale de la nature. Ce chiffre est alarmant, surtout lorsque l’on sait qu’ils sont 5 000 élevés en captivité en Chine et aux États-Unis. Cette baisse prodigieuse de nombre d’individus est notamment  dûe à la chasse aux tigres menée au XIXème et au XXème siècle. À cette époque, ils étaient courtisés pour leur peau et leur fourrure. C’est en 1970 que tous les pays ont interdit leur chasse mais cela n’a pas été suffisant pour protéger l’animal qui est toujours menacé par le braconnage et la dégradation de son habitat naturel.
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En effet, il est toujours aisé de se procurer de la peau ou des griffes de tigre. Il est même d’ailleurs possible d’acheter du « vin de tigre ». La médecine traditionnelle chinoise attribue des vertus aux os d’animaux qui seraient aptes à soulager l’arthrite et les rhumatismes. Bien que la Chine ait interdit l’utilisation des os de félins en 1993, cet alcool reste cependant encore commercialisé dans le pays selon l’organisation britannique EIA (Environmental Investifation Agency). Selon leur enquête, la liqueur serait désormais fabriquée à partir des carcasses des tigres élevés en captivité qui ne sont pas détruites… L’Agence précise que le gouvernement chinois est bien au courant de cette pratique et qu’il aurait même notifié en 2005 que les fermes élevant plus de 500 tigres étaient en droit de commercialiser le vin de tigre.
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Cela a largement stimulé le développement des fermes d’élevage de tigres (actuellement 200 à travers le pays) qui gardent les animaux dans des conditions parfois atroces : cages trop petites, animaux sous-alimentés, battus et jamais soignés. Une fois les tigres morts suite à ces mauvais traitements, leurs carcasses sont récupérées, revendues ou entreposées dans des congélateurs, pour ensuite être transformées en « vin » qui sera vendu à 150€ minimum la bouteille. Evidemment, les éleveurs continuent d’affirmer que les fauves meurent de « cause naturelle » pour pouvoir rester dans la légalité.
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Cependant, les fermes ne sont pas les seules concernées puisqu’en 2008, l’EIA avait trouvé cet alcool dans deux zoos chinois : le Qinhuangdao Wild Animal Park et leBadaling Safari World. L’un de ces deux établissements avait affirmé avoir reçu l’autorisation des autorités chinoises lorsqu’il avait été dénoncé. On peut aussi prendre l’exemple du Xiongsen Bear and Tiger Mountain Village en Chine qui accueillait 60 tigres en 1993 contre plus de 1 500 aujourd’hui.
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La directrice de campagne de l’EIA déplore : « La position tout à fait paradoxale de la Chine, qui dans un contexte international affiche son soutien à la conservation des tigres sauvages mais qui, au niveau national, encourage la demande et par conséquent le braconnage, est l’une des plus grandes escroqueries jamais perpétrées dans l’histoire de la protection de l’espèce. » Selon les ONG, la position ambigüe que continue de pratiquer le pays, anéantit les efforts internationaux qui cherchent à préserver l’espèce. Pour Steve Broad, le directeur exécutif du groupe TRAFFIC, le phénomène est un désastre non seulement pour la Chine mais aussi pour les tigres vivants restant à l’état sauvage.
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Toute l’équipe de DGS a été choquée d’apprendre l’existence d’une telle pratique. Le fait qu’un animal aussi magnifique soit torturé jusqu’à la mort pour être simplement transformé en vin est révoltant. Ces images sont bouleversantes, il est difficile d’imaginer que l’Homme puisse engendrer de telles souffrances à un être vivant… Que pensez-vous de cette pratique et de l’inaction du gouvernement chinois ?


Depuis Pasteur, la vaccination est devenue l'outil indispensable pour éviter la propagation de maladies : rougeole, rubéole... Mais comment le vaccin prévient-il de ces pathologies ?
La vaccination est un processus connu depuis longtemps. Les premiers à l'avoir utilisée sont les Chinois, au XIeme siècle. Ils s'en servaient pour se prémunir de la variole. Pour cela, on mettait sous le nez des personnes à immuniser de la poudre des vésicules de malades infectés : c'était la variolisation. Les scientifiques de l'époque avaient compris que le procédé permettait un allongement de la durée de la vie de la population générale, mais engendrait également le décès de 1 à 2% des personnes saines... La technique, bien qu'efficace, nécessitait d'être mieux comprise. Ce ne sera que plus tard que les mécanismes réels de fonctionnement d'un vaccin seront élucidés. Pour les comprendre, il nous faut revenir sur les fondements de notre système immunitaire.

Une mémoire de l'infection
Notre système immunitaire est le garant de la protection de notre organisme contre les éléments extérieurs. Les cellules chargées de la destruction des bactéries ou des virus libres dans le sang sont les lymphocytes B. Ils sont capables de synthétiser des anticorps, molécules chargées de détruire la cible de manière très précise. Pour cela, ils savent reconnaître des molécules spécifiques à l'agent pathogène : les antigènes.
Une fois cette rencontre effectuée, les lymphocytes B développent une réaction adaptée à la molécule et se divisent alors en deux sous groupes : les effecteurs, qui développent la capacité à produire des anticorps détruisant les éléments étrangers, et les lymphocytes B "mémoire", qui serviront ensuite à la reconnaissance ultérieure en cas de réintroduction d'un pathogène identique dans l'organisme. Un point clef : chaque cellule B n'est capable de reconnaître qu'un seul type d'antigène, et ne pourra donc produire qu'une seule forme d'anticorps spécifique à l'agent infectieux. 
Pour résumer, chaque corps étranger pénétrant dans le corps va engendrer une réponse qui sera mémorisée par le système immunitaire : elle lui permettra de déceler plus vite les pathogènes afin de les éliminer avec plus d'efficacité.

Injection du virus
La vaccination se base justement sur cette capacité de mémorisation du corps humain après la pénétration d'un élément étranger. Classiquement, le principe actif d'un vaccin est un antigène particulier, spécifique au type de pathogène dont on veut protéger le corps. Pour cela, on injecte le vaccin contenant l'élément étranger, viral ou bactérien, sous une forme dénuée de toute activité pathogène. Ainsi, il sera inoffensif pour l'organisme en général, mais génèrera tout de même une réaction immunitaire. Cela conduira, comme décrit précédemment, à l'émergence de cellules B mémoires. Ces dernières ont une durée de vie assez conséquente dans l'organisme. Après la vaccination, si le pathogène pénètre dans un organisme immunisé, il sera rapidement reconnu par le système immunitaire via les cellules mémoires. Elles stimuleront les lymphocytes B effecteurs qui vont se mettre très rapidement à produire des anticorps contre le germe étranger. Ainsi, le système immunitaire sera à même de réagir promptement à l'infection car il y aura été préalablement sensibilisé.

Différents types d'antigènes 
Il ne faut pas croire que l'on injecte les germes sans préparation. Les antigènes utilisés sont divers et tous ont un pouvoir pathogène limité. Dans le cas des vaccins inactivés, on isole l'agent infectieux pour le forcer à se multiplier en grand nombre. Ensuite, l'ensemble est soumis à des conditions toxiques (chaleur, rayons ultraviolets...) pour qu'ils perdent leur caractère pathologique.
Pour les vaccins vivants atténués, les germes sont préparés à des échelles de températures et d'humidité minimisant leur virulence: on les injecte ensuite dans l'organisme, encore actifs mais dont l'efficacité est moindre.
Certains agents engendrent des maladies à causes des toxines qu'ils produisent. Des vaccins, appelés inactivés détoxifiés, sont développés en utilisant comme antigène ces toxines, modifiées pour qu'elles ne soient plus pathogènes.
Pour finir ce tour d'horizon des différents vaccins, les nouveaux sont basés sur des fractions du virus ou de la bactérie. On en récupère des morceaux reconnaissables par le système immunitaire, comme des molécules de l'enveloppe du virus. Ce sont elles qui vont servir d'antigène et être injectées dans l'organisme.
Tout ceci concernait les vaccins "préventifs", visant à éviter une contamination. Dans certaines maladies, on peut parfois utiliser des vaccins dits "thérapeutiques", qui consistent à injecter au patient des antigènes spécifiques afin de lui faire produire des anticorps en plus grande quantité, permettant de mieux contrer l'infection déjà en cours. Cette voie est très étudiée dans la recherche contre le SIDA.

En résumé, les vaccins fonctionnent principalement grâce à la mémoire interne de notre organisme : stimulée par des antigènes rendus inactifs, elle est capable de se rappeler pendant de longues années l'identité du pathogène en cause. Ainsi, le système immunitaire pourra réagir plus rapidement.

Joie, peur, tristesse... Les larmes expriment avant tout une émotion chez l'homme. Mais ces gouttes d'eau salée jouent un rôle physiologique important. Comment pleure-t-on ? Explication.
Un film à l'eau de rose et voilà, les larmes perlent sur vos joues. Les pleurs restent, pourtant, connotées comme témoins d'un mal être, d'une profonde tristesse, d'une déchirure dont on ne se remet pas.
Beaucoup de psychologues expliquent que pleurer est nécessaire pour le psychisme. Vous-même en avait fait l'expérience. Une bonne crise de larmes et vous vous sentez déjà plus léger. Ce mécanisme permet de soulager un trop plein émotionnel que l'individu est incapable de verbaliser. Les pleurs sont, donc, le subterfuge pour évacuer cette tension nerveuse.
Les femmes sont d'ailleurs plus sujettes à pleurer que la gent masculine, non pas qu'elles soient moins résistantes mais leurs hormones leur jouent des tours. Celles-ci stimulent beaucoup plus les glandes lacrymales d'où des effusions de larmes plus fréquentes.

Un trop plein d'eau


Pleurer est un acte dit réflexe comme la respiration, c'est-à-dire qu'il n'est pas fait sur demande consciente. Tout se fait automatiquement.
Au niveau de notre arcade sourcilière, sous l'os, nous possédons une glande lacrymale. Elle est comparable aux glandes salivaires, à savoir qu'elle produit un liquide composé de protéines, d'enzymes et d'oxygène. Cette glande est stimulée par le nerf facial VII.
La solution aqueuse produite est véhiculée jusqu'à l'espace conjonctif -entre l'œil et la paupière supérieure- via dix canaux excréteurs de la glande lacrymale. Là, l'eau se déverse sur tout l'œil jusqu'en bas, dans le sac lacrymal -espace entre l'œil et la paupière inférieure. Quand il y a une production trop importante de larmes, sous le coup de l'émotion, ce lac déborde et nous pleurons.
En même temps que les larmes coulent sur les joues, une partie de ce trop plein d'eau est évacué par les fosses nasales. A la commissure interne de l'œil, une petite protubérance rosâtre appelée "caroncule" possède un orifice débouchant dans des canaux lacrymaux. L'eau s'y engouffre pour attendre un sac lacrymal qui conduit ensuite au nez via un conduit lacrymo-nasal. Voilà pourquoi vous mouchez abondamment après une crise de pleurs.

De l'eau pour nettoyer l'œil


Certes, les pleurs sont une soupape émotionnelle mais ils n'en demeurent pas moins qu'ils ont un rôle physiologique bien précis. La cornée, une partie de l'œil, est le seul organe du corps humain dépourvu de toute vascularisation car cela aurait des répercussions sur la vision. Or, elle est soumise à de nombreux frottements de l'air, mais aussi à l'intrusion de corps étrangers comme des poussières. Pour éliminer tout cela et éviter que la cornée ne soit abîmée, un mécanisme de larmes et de battements de paupières est alors activé en permanence.
Les larmes humidifient l'œil, les paupières dispersent partout cette eau et évacuent en même temps les grains de poussières. Cette solution aqueuse contient des petites enzymes lytiques, les lysozymes. Elles détruisent les agents bactériens et les champignons pathogènes ; elles jouent le rôle d'antibiotique. Ainsi, les inflammations et autres maladies oculaires sont amoindries ou écartées. Mais les pleurs ne servent pas uniquement de "lave-œil".

Oxygénation et alimentation


Sans vaisseaux, la cornée est privée d'apport en nutriments dont tout organe a besoin pour fonctionner. Les larmes vont, donc, jouer ce rôle de transporteur de protéines qui vont diffuser directement dans les cellules cornéennes. Ainsi, l'absence vasculaire est compensée.

Mais les nutriments ne sont pas les seuls à faire partie du voyage, de l'oxygène dissout les accompagne. Il se transfère également dans les cellules de la cornée. En fait, un échange gazeux s'opère à ce niveau ; du CO2 provenant de la cornée est alors récupéré par les larmes puis éliminé.

Un petit coup de blues ? Allez un petit cran de chocolat et ça repart. Certains affirment qu'il contient des substances antidépressives. Alors excuse de gourmand ou réel remède contre la dépression ?
Qui ne s'est jamais englouti une tablette de chocolat en entier après une sale journée où il aurait fait bon de rester couché ? Bizarrement, après cette crise de gourmandise et un ventre en vrac, le moral est déjà plus au beau fixe. Les mauvais souvenirs sont derrière vous et vous éprouvez même du plaisir et une réelle sensation de bien-être. Le chocolat est un met auquel les gourmands et les scientifiques prêtent de nombreuses vertus : soigner la dépression en fait-elle partie ?

Des substances qui donnent la pêche

Le chocolat a souvent été diabolisé pour son implication dans la prise de poids et l'obésité. Pourtant, comme le vin rouge, sa consommation raisonnable est excellente pour la santé. Les scientifiques ont démontré que le chocolat noir favorise la circulation grâce à l'épicatéchine qu'elle contient, une substance anti-oxydante quiprévient les maladies coronariennes.  
Le chocolat est riche en glucides, une source importante d'énergie dont le corps a besoin pour mener à bien ses fonctions. Le magnésium permet de calmer les angoisses et autres formes de stress. Quant au tryptophane, molécule précurseur de la sérotonine, il va agir également sur le stress en le diminuant et va ainsi influer sur le moral. Enfin la caféine va stimuler les systèmes nerveux et circulatoire et va ainsi diminuer la somnolence et accroître l'attention.
En somme, il est plutôt conseillé de manger du chocolat lors de longues soirées de travail ou pendant les révisions d'examens pour les plus jeunes.

Chocolat : une drogue euphorisante ?

Le chocolat aurait les mêmes effets que le cannabis. Cette affirmation vient directement d'une étude américaine menée par Daniel Piomelli et Emmanuelle diTomaso de l'université de San Diego. Les deux chercheurs affirment que le chocolat contient des substances telles que l'anandamide. Cette molécule se fixe sur des récepteurs appelés THC, tétrahydrocannabinol, la molécule présente dans le cannabis. Ils se situent dans le système nerveux central. En se fixant sur ces récepteurs, l'anandamide déclenche une cascade de réactions dont une conduit à uneffet euphorisant et une sensation de plaisir.  
Le chocolat contiendrait des substances proches du cannabis
Les deux scientifiques avancent que le chocolat contiendrait d'autres molécules empêchant la destruction naturelle de l'anandamide et prolongerait ainsi ses effets. Voilà pourquoi certains ont tendance à penser que le chocolat est un formidable antidépresseur. Mais il n'en est rien. Cette étude ne fait pas l'unanimité parmi les chercheurs et d'autres recherches sont menées

Une source de plaisir avérée

A l'heure actuelle, la majorité des scientifiques estiment que le chocolat n'est pas un antidépresseur à proprement parlé. Les substances chimiques source de bien être sont faiblement concentrées dans le chocolat, leur effet sur l'humeur et le moral est donc juste ponctuel. Un antidépresseur doit avoir une action sur le long terme et agir en permanence.
Certes l'existence de phénylethylamine, molécule proche des amphétamines, peut agir sur l'humeur mais elle n'est pas assez dosée. En fait le sucre, le goût agréable ainsi que la vue alléchante du chocolat suffiraient à faire saliver notre cerveau d'avance. Les stimuli visuels et gustatifs provoquent la sécrétion d'endorphines, l'hormone du plaisir, d'où cette sensation que l'on éprouve à chaque cran de chocolat avalé.

Le chocolat est un antidépresseur : FAUX